Valère Novarina en train de peindre une grande toile

Traces d’écriture, peintures, renversement. Valère Novarina envahit la Cité

Exposition à venir

Pendant plusieurs mois, Valère Novarina envahit la Cité depuis la Cour du jeu de paume jusqu’aux salles d’exposition pour une grande exposition personnelle comme un parcours singulier fait de toiles, dessins, sons et vidéos, et invite le visiteur à plonger dans son univers.

  • Vernissage le samedi 8 février à 17h

  • Gratuit, accès libre

Découvrez cette figure singulière de la langue et de la scène française

Pendant plusieurs mois, Valère Novarina envahit la Cité, depuis la Cour du jeu de paume jusqu’aux salles d’exposition, pour une grande exposition personnelle comme un parcours singulier fait de toiles, dessins, sons et vidéos, et invite le visiteur à plonger dans son univers.

Car si Valère Novarina compte parmi les plus grands poètes et dramaturges contemporains, il est aussi un grand peintre. Sans cesser de multiplier les allers-retours entre la plume et le pinceau, il déploie une peinture flamboyante, un bouillonnement de couleurs d’où émergent des points, des courbes, rappelant le geste de l’écriture. Sur de grands formats carrés, car « ils peuvent se regarder dans tous les sens », il peint comme il écrit. 
 

Je peins ce que je n’ai jamais vu, j’écris ce que je ne pense pas encore. 

Peindre comme on écrit

L’exposition propose « un voyage dans les pouvoirs du langage ». L’enjeu est de montrer à quel point l’écriture de Valère Novarina est picturale ; que les gestes de dessiner ou de peindre constituent une écriture équivalente au langage, inséparable de son écriture avec des mots. Peindre et écrire ont toujours été chez lui organiquement liés : quand il est arrêté dans son écriture, il se jette littéralement dans le dessin; et l’écriture poursuit le travail de la peinture, par d’autres moyens.
 

Un mot change et tout change, comme vous mettez du bleu avec du rouge.

En images

La Cité comme un plateau de théâtre

L’exposition « Traces d’écriture, peintures, renversement. Valère Novarina envahit la Cité » propose ainsi un parcours à travers l’œuvre de l’une des plus puissantes et des plus singulières figures de la langue et de la scène française : l’écrivain, peintre et metteur en scène franco-suisse invente sa propre langue, irriguée de tous les langages, du patois savoyard aux textes de la Bible ou de Jean-Jacques Rousseau, de Rabelais à Raymond Roussel ou d’écrits issus de l’Art Brut. Son écriture dramatique et scénique subvertit toutes les conventions du théâtre et, malgré son étrangeté, Valère Novarina est maintenant reconnu à la fois comme un classique et un auteur populaire.

L’espace de la Cité internationale de la langue française a été pensé comme un plateau de théâtre : ainsi, les toiles seront posées au sol avec des béquilles à l’arrière, comme on le fait pour des décors ; d’autres toiles pendues aux plafonds voleront au-dessus de la tête des visiteurs. « Les toiles peintes sur le théâtre ôtent aux spectateurs les repères de l’espace. Je désire le vertige: un tournoiement, un temps qui attend un autre temps » écrit Novarina (Devant la parole, P.O.L, 1999).

Laura Caron : collaboratrice artistique
Philippe Marioge : scénographe
Raphaël O’Byrne : réalisateur
Richard Pierre : régisseur général

La programmation à venir