Le Monde en théâtres : « Caleta » et « Kingsland »

Spectacle, festival (concert, danse, théâtre)

Dans le cadre du Festival Convergence Plateau : Le Monde en théâtres, découvrez deux textes sélectionnés pour faire l’objet d’une présentation théâtrale, « Caleta » et « Kingsland ».

Vue d'une personne de dos sur scène face à quatre autres personnes
  • Vendredi 31 mai 2024
    18h

  • Gratuit, sur réservation

  • Tout public

  • 3h30

  • Auditorium

  • Réservez vos billets

Présentation

Le Festival Convergence Plateau, initié par l'auteur Hakim Bah, s'installe pour sa troisième édition au cœur de la Cité internationale de la langue française. Après un appel à textes francophones lancé au printemps 2023, 200 textes provenant de plusieurs pays francophones ont été confiés à un comité de lecture d’une vingtaine de personnalités du monde culturel et universitaire pour la sélection des cinq textes lauréats. 

« Caleta » et « Kingsland » ont ainsi été sélectionnés pour faire l’objet d’une présentation théâtrale avec des interprètes. Découvrez-les sur la scène de l'auditorium le vendredi 31 mai !

Les deux présentations seront suivies d’une rencontre avec l’auteur, l’autrice et les équipes artistiques, animée par Diane Chavelet.

Les textes

« Caleta » | 18h

Nina, Sico et Bobo sont des enfants de rue. Une nuit, accompagnée de Sico alors qu’ils rentrent à moto- murgés comme un goret – Nina percute mortellement une créature sur la route qui traverse la grande forêt tropicale. En prenant la poudre d’escampette, Sico dépouille cette dernière de son masque et le confie à Nina qui le porte désormais pour nourrir ses spectacles ambulants dit « Caléta ». Cela restera-t-il sans conséquence ?

Écrit par Gaël Tchêgoun Hounkpatin
Mise en scène par Jean-Yves Ruf

« Kingsland » | 20h

Kingsland est l’histoire d’un jeune homme déjà cabossé par la vie. Il vit en banlieue de Tbilissi, avec sa mère, dans une caravane. Il regarde la ville et ses lumières de loin, comme un monde inaccessible. Il regarde sa vie passer comme s’il en était le témoin. Comme s’il n’était pas réel. Comme si personne ne l’avait inventé. C’est de cette impuissance là que je souhaitais parler. L’impuissance immense que l’on peut ressentir devant une trop grande violence. Celle de la réalité que l’on nous force à accepter. Celle d’un monde inacceptable. Miêshka n’est pas un rebelle. Il reste au bout du plongeoir à grelotter, refusant de se jeter dans l’eau noire. Je voulais parler de la mélancolie aussi, et peut-être de ce que peut l’imaginaire lorsqu’on a pas les armes qu’il faudrait. L’imaginaire non comme une fuite mais comme une prise de liberté.

Écrit par Sophie Merceron
Mise en scène par Sandrine Nicolas

Mais aussi...

À l'occasion du Festival Convergence Plateau : Le Monde en théâtres, du 31 mai au 1er juin à la Cité internationale de la langue française, découvrez les autres textes retenus, l'univers de leurs auteurs et la vision des metteurs en scène et des artistes chargés de les « mettre en espace ».

Consultez le programme

À propos des auteurs

Gaël Tchêgoun Hounkpatin

Juriste privatiste de formation, Gaël Tchêgoun Hounkpatin est un auteur autodidacte passionné de théâtre et de cinéma. Il écrit des scénarios et expérimente depuis peu l’écriture de textes théâtraux dont « Caléta », texte finaliste du prix RFI théâtre. Parallèlement à ses activités de critique de cinéma (publié sur EcranBenin, Durban FimMart, Berlinale), il est aussi acteur et tient de nombreux rôles dans des films, spots publicitaires, clips vidéo à l’exemple de la série « Black Santiago Club » (une création originale de Canal +).

Sophie Merceron

Après une formation de comédienne au Studio Théâtre / Lieu Unique, Sophie Merceron travaille sous la direction de plusieurs metteurs en scène à Nantes et à Paris. De 2006 à 2009, elle fonde et codirige L’Ogre à Plumes, espace de création dédié à la littérature à Paris. Elle reçoit de nombreux prix pour ses textes, entre autres pour « Avril », « Manger un Phoque » ou encore « Enfin, Les Pieuvres ». En janvier 2022, elle est l’auteure invitée par Tbilissi (Géorgie), capitale mondiale du livre 2021, et y est accueillie en résidence pour écrire « Kingsland ». En décembre 2023, elle est en résidence au Centre Dramatique national de Madrid pour l’écriture de son prochain texte « Les corps vifs ».

À propos des metteurs en scène

 Jean-Yves Ruf

Après une formation littéraire et musicale, Jean-Yves Ruf intègre l’Ecole nationale supérieure du Théâtre National de Strasbourg section jeu, puis l’Unité nomade de formation à la mise en scène. Il est à la fois comédien, metteur en scène et pédagogue. Il retrouve un passé de musicien (son premier métier était hautboïste) grâce à la mise en scène d’opéra. Ces dernières années, il a surtout été invité par l’Opéra de Dijon et l’Opéra de Lille. C’est évidemment l’occasion d’emmener avec lui une partie de l’équipe du Chat Borgne, la compagnie qu’il dirige. En juin 2021, ils reprennent un opéra baroque, « La Finta Pazzade Sacrati », à l’Opéra de Dijon et à l’Opéra Royal de Versailles. Il collabore avec le maestro argentin Leonardo Garcia Alarcon à Genève, pour faire de la recherche et y inventer des formes plus légères, et notamment pour le projet en 2024, à partir du poème « La Jérusalem délivrée », de Le Tasse.

Sandrine Nicolas

Sandrine Nicolas est interprète, metteuse en scène et autrice. Depuis septembre 2022 et jusqu’en juin 2025, elle est, avec Echos Tangibles, en résidence « Artiste en territoire » à Argenteuil en partenariat avec le Figuier Blanc. Pour la saison 2023-2024, elle met en scène « Je reviens de loin » de Claudine Galea au Studio Théâtre de la Comédie Française. Elle créé « Léone, une histoire à Poils ! » un récit sur l’audace, inspiré du cabaret Drag autour de Clémentine Delait. Au cours de cette saison, elle est aussi en préparation de « D’où me vient la tendresse ? » dont la création est prévue en janvier 2025.