L’envers des mots : Olivier Martin-Salvan explore l'œuvre de Valère Novarina
Spectacle, festival (concert, danse, théâtre)
Assistez à la lecture musicale d'extraits de textes de Valère Novarina : de L'Atelier Volant au Vivier des noms, en écho à l'exposition « Traces d’écriture, peintures, renversement. Valère Novarina envahit la Cité. » présentée jusqu'au 27 avril.
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Samedi 1 mars 2025
18h -
Tarifs
Tarif plein : 10€
Tarif réduit (étudiant, demandeur d’emploi, moins de 25 ans) : 5€ -
À noter
Durée : 1h
Auditorium
Placement libre et assis - Réservez vos billets
Entrer dans la langue
Pour cette deuxième soirée spécialement conçue pour la Cité internationale de la langue française dans le cadre du cycle « Entrer dans la langue », et en écho à l'exposition « Traces d’écriture, peintures, renversement. Valère Novarina envahit la Cité. », le comédien Olivier Martin-Salvan porte en scène les mots de Valère Novarina accompagné au violon par le talentueux Mathias Lévy et les interprètes Romane Buunk, Mathilde Hennegrave et Fabien Coquil.
Longtemps interprète au théâtre - hors du commun – de l’écriture de Valère Novarina, Olivier Martin-Salvan s’empare de la langue, du souffle et des mots du dramaturge pour composer une soirée sur mesure, accompagné au violon par Mathias Lévy.
J’avais la sensation d’être une couleur de son tableau, un instrument dans l’orchestre, et un soldat du langage comme il aime à nous appeler.
Conception : Olivier Martin-Salvan
Collaboration musicale : Mathias Lévy
Avec : Romane Buunk, Fabien Coquil, Mathilde Hennegrave, Mathias Lévy (violon), Olivier Martin-Salvan
Assistanat à la mise en scène : Mathilde Hennegrave
Direction de production et diffusion : Colomba Ambroselli
Chargée de production : Léa Grigné
Chargé d’administration : Nicolas Beck
Production : Tsen Productions
Coproduction : Cité internationale de la langue française
© Julien Cigana
À propos des artistes
Comédien et metteur en scène, Olivier Martin-Salvan s’est formé à l’école Claude Mathieu (2004 - 2001). Il est artiste associé au Centquatre à Paris et membre du Phalanstère d’artistes du Centre National pour la Création Adaptée de Morlaix. Catalyseur d’équipes, il conçoit en collectif des spectacles depuis 2008 tout en restant interprète, notamment : Ô Carmen, opéra clownesque, m.s Nicolas Vial (2008) ; Pantagruel, m.s Benjamin Lazar (2013) ; Religieuse à la fraise, avec Kaori Ito (2014) ; UBU, création collective (2015) ; [ʒaklin] Jacqueline, écrits d’Art Brut, avec Philippe Foch (2019). En 2023, il met en scène Péplum médiéval, un spectacle pour quinze interprètes, parmi lesquels sept comédiens en situation de handicap (troupe Catalyse). Il tisse d’étroites complicités avec de nombreux artistes, notamment Pierre Guillois, avec qui il co-écrit et interprète Bigre, mélo burlesque (2014), Molière de la meilleure comédie en 2017. En 2021, ils conçoivent ensemble Les gros patinent bien, cabaret de carton, Molière du théâtre public en 2022. Il est proche de Clédat & Petitpierre qui signent la scénographie et les costumes de ses trois dernières créations. Ils conçoivent ensemble en 2018 un solo sur mesure, Panique !. Il joue également dans les créations de Valère Novarina entre 2007 et 2012 (L’Atelier Volant, Le Vrai Sang, L’Acte inconnu). Complice de l’autrice Marion Aubert, il joue dans Orgueil, poursuite et décapitation (2010), m.s Marion Guerrero. En 2023, il rencontre le jeune auteur et metteur en scène Valérian Guillaume et interprète son texte Nul si découvert. Il confie la même année à Marion Aubert l’écriture de son prochain spectacle en duo avec Thomas Blanchard.
Premier prix de violon, de musique de chambre et de solfège au Conservatoire du Raincy à 17 ans, Mathias Lévy se perfectionne ensuite en jazz avec Didier Lockwood qui l’éveille à certains aspects techniques propres au violon jazz. En 2011, il reçoit le Grand Prix Stéphane-Grappelli au festival de Calais qui vient marquer la fin de son assimilation du langage du jazz. Deux ans plus tard, il enregistre le disque Playtime (JMS) qui est l’occasion pour lui d’inviter l’organiste Emmanuel Bex.
Après Les démons familiers (Peewee !, 2022), son dernier opus, Mathias Lévy élargit son spectre pour une œuvre orchestrale de grande envergure. Il y convoque l’énergie du jazz, avec un quartet batterie – piano – contrebasse – violon, mais aussi avec les possibilités sonores d’un quatuor classique, poursuivant son désir de créer des ponts et de casser les codes avec des sonorités nouvelles.
Mathias Lévy est comme son instrument : il ne connaît pas les frontières. Loin de s’enfermer dans un style, il multiplie les expériences avec un talent et une détermination qui l’imposent comme une nouvelle voix du violon en France.
La programmation à venir
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L'Envers des mots : explorez l'œuvre de Valère Novarina entre chant et mouvement !
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