Haïti dans le texte : « Port au prince ou sa douce nuit »

Spectacle, festival (concert, danse, théâtre)

Une déclaration d’amour à cette capitale autrefois joyeuse, vivant toujours au rythme du souffle de deux amants.

Mise en scène de « Port au Prince et sa douce nuit » au Préau
  • Samedi 6 avril 2024
    18h

  • Tarif plein : 23 €
    Tarif réduit (étudiant, demandeur d’emploi, moins de 25 ans) : 13 €
    Tarif moins de 10 ans : 5 €
    Placement libre, assis

  • 1h20

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Présentation

Que cette chambre soit notre coquillage de métal, de béton armé, de douceur. Blindée.

 

Dans une chambre de Port-au-Prince, à la lumière d’une bougie, un couple vibre, s’aime, pleure, se souvient et se déchire au rythme d’une ville en proie à la violence. Zily veut quitter la ville, avec Ferah. Ce dernier, qui travaille à l’hôpital de la ville, ne se résout pas à quitter son île. Ont-ils d’autre choix que de se séparer ?

La pièce en partie autobiographique de l’autrice haïtienne Gaëlle Bien-Aimé se déploie dans une dramaturgie intime et forte, dans l’espace clos d’une chambre où s’invitent, par nappes, les bruits d’une ville qui joue sa survie. « Port-au-Prince et sa douce nuit » est une véritable déclaration d’amour à cette capitale autrefois joyeuse et dévastée par des années de chaos, dont la mise en scène de Lucie Berelowitsch restitue la profondeur, au rythme du souffle des amants.

 

C’est un texte poétique, sensuel et grave, d’une grande délicatesse, qui par de-là une histoire intime évoque la tragédie de Haïti depuis tant d’années. 

 

Mise en scène : Lucie Berelowitsch
Texte : Gaëlle Bien-Aimé (Prix RFI Théâtre 2022)
Avec : Sonia Bonny, Lawrence Davis
Création lumière : François Fauvel
Musique : Guillaume Bachelé 

Création 2024, Le Préau
Coproduction CDN de Normandie-Rouen, Les Francophonies de Limoges - des écritures à la scène

En amont de la pièce, ne loupez pas, dès 15h, des lectures par les comédiens et comédiennes de l’école Acte d’Haïti, mises en espace par Gaëlle Bien-Aimé. En savoir plus

À propos

Gaëlle Bien-Aimé est née en 1987 à Port-au-Prince. Journaliste, comédienne, humoriste, professeure de corps et de voix à Acte, école de formation d’acteurs et d’actrices. Elle est également activiste politique et membre de l’organisation féministe « Nègès Mawon ». Elle fonde la troupe « Corps et âme » qui, en octobre 2014, a fêté ses dix années d’existence. Après ses études classiques en 2006, elle intègre « Le Petit Conservatoire, école de théâtre et des arts de la parole en Haïti » où elle passe trois ans à étudier les arts de la scène. En 2010, elle suit des stages en ethnodrame « Théâtre et rituel » à l’ESACT, Ecole supérieure d’acteur de cinéma et de théâtre à Liège, en Belgique. En novembre 2015, elle intègre une formation intensive en humour à l’Ecole nationale de l’humour à Montréal. En tant que comédienne elle a joué, entre autres, sous la direction de Jean René Lemoine, Guy Régis Jr, Daniel Marcellin. Gaëlle Bien-Aimée a à son actif quatre pièces de théâtre, deux monologues et un spectacle de stand-up. Elle est lauréate du Prix RFI Théâtre 2022.

Directrice du Préau, Centre dramatique national de Normandie-Vire depuis 2019, Lucie Berelowitsch a fait partie du collectif d’artistes de La Comédie de Caen CDN de Normandie, a été artiste coopératrice au Théâtre de l’Union CDN de Limoges et a été soutenue par Le Trident-Scène Nationale de Cherbourg, de 2007 à 2016. Formée en tant que comédienne au Conservatoire de Moscou (GITIS) et à l’école de Chaillot, elle a travaillé comme comédienne, également comme assistante à la mise en scène d’opéras. Elle a mis en scène de nombreux spectacles dont récemment Les Géants de la Montagne d'après Luigi Pirandello, avec le groupe folklorique-punk ukrainiens Les Dakh Daughters. Son activité de metteuse en scène l’a également menée à diriger des projets pédagogiques et des ateliers de théâtre, tout en étant présente dans des commissions de lecture.