La Cité voyage à Beyrouth

À l’occasion de la quatrième édition du festival littéraire « Beyrouth livres », et à l’invitation du collectif théâtral Zoukak, la Cité internationale de la langue française se rend au Liban et déploie un programme culturel à son image - sérieuse et joyeuse : lancement de son parcours dématérialisé, retour sur l'histoire de son projet, de ses missions et des enjeux de la diversité linguistique, et rencontre avec l'auteur Laurent Gaudé. 

De quoi célébrer la littérature contemporaine et ses auteurs !

Organisé par l’Institut français du Liban et l’ESA Business School, la 3ème édition de Beyrouth Livres célèbre la littérature internationale et francophone sous toutes ses formes, du mercredi 22 au dimanche 26 octobre 2025. 

Plus de 80 auteurs, autrices et professionnels du livre francophone du monde entier se retrouveront au Liban pour une programmation riche et diversifiée, avec plus de 80 rendez-vous à Beyrouth et dans tout le pays. Parmi eux, Nicolas Mathieu, Kaouther Adimi, Charif Majdalani, Hemley Boum, Serge Bloch, Lamia Ziadé, Chaker Bou Abdalla, et bien d’autres encore, célébreront le livre et la lecture au Liban.

Découvrir le festival

Lancement du parcours dématérialisé de la Cité : « Le français, l’aventure d’une langue monde »

À l’occasion de ses 2 ans, la Cité internationale de la langue française décline son parcours de visite en version dématérialisée « Le français, l’aventure d’une langue-monde » ! 
Accessible en un clic aux quatre coins du monde, ce nouvel outil interactif propose une quinzaine de dispositifs numériques issus du parcours permanent de la Cité.

En direct depuis Beyrouth, l’équipe de la Cité inaugure, aux côtés d’apprenants du français libanais, son parcours dématérialisé et se connecte jusqu’à Villers-Cotterêts pour célébrer cette grande première !

→ Jeudi 23 octobre, 17h30, à l’Institut français du Liban

Rencontre avec Laurent Gaudé

Poète, auteur de théâtre, romancier, où qu’il soit Laurent Gaudé est en prise avec les grands enjeux contemporains de l’humanité. Pour son dernier ouvrage paru, Zem (2025, Actes Sud), Laurent Gaudé retrouve Zem Sparak, le personnage d’ancien flic traumatisé qu’il avait créé il y a trois ans dans Chien 51. Il évoque en public ce dernier roman où l’enquête entraîne le lecteur dans un futur tout proche et tend un miroir à nos sociétés consuméristes.

Né en 1972, Laurent Gaudé est l’auteur d’une œuvre traduite dans le monde entier. Romancier, nouvelliste et dramaturge, il construit une œuvre protéiforme entièrement parue chez Actes Sud. Il a notamment écrit La mort du roi Tsongor (2002 ; prix Goncourt des lycéens, Prix « Lire dans le noir »), Le soleil des Scorta (2004 ; prix Goncourt, prix Jean-Giono). Récits initiatiques et décors symboliques, Laurent Gaudé revisite un univers mythologique, couronné, à chaque fois, d'un même succès public et critique.

→ Samedi 25 octobre, 17h, à l’Agora

Discussions croisées, « Nos langues françaises »

Paul Rondin et Laurent Gaudé échangent autour de ce qui nous lient : la pluralité des langues françaises. Quels sont les enjeux d’un équipement culturel sur un sujet aussi immatériel qu’est la langue ? Que peut la francophonie en littérature ? Et surtout, quels sont les pouvoirs du récit, des mythes et de la langue ?

→ Dimanche 26 octobre, 14h, campus de l’ESA

Le collectif Zoukak a été créé en 2006 à Beyrouth en tant que compagnie de théâtre engagée dans la pratique artistique comme forme d'engagement social et politique. Chacune de leur performance aborde des questions qui remettent en question le statu quo, en résonance avec le contexte dans lequel elle opère, et au-delà. Au fil des ans, Zoukak s'est produit et a collaboré à l'échelle régionale et internationale, participant à de nombreux festivals internationaux. Localement, le collectif reste dédié à la décentralisation culturelle en présentant son travail à travers le Liban, atteignant des publics divers dans plusieurs régions du pays. Zoukak diversifie continuellement ses outils théâtraux, en les appliquant à des secteurs tels que l'engagement social, la thérapie et l'éducation. Le collectif encourage également le dialogue et la réflexion autour des arts de la scène dans le but de cultiver un environnement favorable au développement artistique et d'offrir des opportunités de formation aux jeunes artistes locaux au Liban et au-delà.